Je ne suis pas un très bon orateur, mais malgré tout je vais tenter de vous restituer ce récit avec le plus de précision possible.
Alors que je m’étais lancé dans une étude très intéressante à l’arène (voir combien de litre de sang possède un gladiateur et combien de temps il met à se vider entièrement lorsqu’on fait des petits trous dedans), je croisais par hasard mon mentor Drazit.
J’avais constaté que depuis un certain temps il m’évitait, mais j’étais loin d’imaginer pour quelles raisons, il me laissait seul car il sentait que j'étais prêt à laisser déverser ma haine sur ce monde.
Il s’empressa de le confirmer à notre chère Narita qui mis sur pied une épreuve finale a la hauteur de mes prétentions, tuer un Ulber fou de rage parce qu'il était coincé dans un trou.
Je me mis alors en route pour les ruines, n’oubliant pas en chemin de lubrifier mes lames avec tout ce qui passait sous ma main (sang de trepor, sang de tefusang, …)
Arrivé aux ruines, je vis la bête dans son trou et compris à la vue de sa position que le combat sera ardu.
Je descendis donc dans le trou et profitai de l’effet de surprise pour frapper celui-ci le plus vite et le plus fort que je pouvais. Mais à ma grande surprise il se retourna et m’arracha une jambe d’un coup de griffe. Je dus concentrer le peu de force qu’il me restait pour éviter de justesse le coup fatal synonyme d’échec et me téléportai hors du trou.
Je compris que ma technique était stupide et changeai donc de stratégie. Je sautai dans le trou et coupai d’un coup sec un large morceau de Ulber et aussi vif que l’éclair me téléportai hors du trou. Je recommençai maintes et maintes fois et a chacun de mes passages le Ulber se voyait diminuer d’un morceau ou d’un autre, par-ci par là. Cette technique, bien que très efficace comporte une difficulté majeure, la vue du sang et les râles de douleur de la bête me faisait bouillir et me poussait à rester plus longtemps dans le trou, à toujours vouloir mettre un coup de plus, alors que la bête pouvait m’arracher la tête a la moindre erreur de ma part.
Néanmoins ce choc entre la force brute et la perfide intelligence de l’être déchu devait se terminer et profitant d’une erreur commise par un Ulber a bout de force, je sautai sur son dos et plantai mes deux dagues dans la pupille de ces yeux. Celle-ci transpercèrent la chair molle et atteignirent sans difficulté le cerveau de la bête qui dans un dernier râle d’agonie me projeta contre le mur avant de s’effondrer face contre terre.
Au fait Narita c’est Haazheel mon nom pas Haazhel
[Désolée. C'est corrigé --Narita]