Chroniques Lémuriennes

L'Enfance

...Autant que je me souvienne, j’ai eut une enfance heureuse, à courir tantôt dans les salles du temple, tantôt entre les jupons de Mère...

Laanx faisait partie de notre vie. Ma mère, cette femme douce et câline, était une prêtresse du temple, qui passait une grande partie de son temps à aider le grand prêtre dans les cinq offices journaliers.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, Laanx ne nous a pas transmit que la haine et le désir de chaos. Elle nous a aussi montré la voie de l’équilibre des forces, et de la sérénité. Dans la ville Lemur où j’ai grandi, tous avaient bien saisit ce principe : « face au chaos, il y a l’harmonie, et Vodùl se tient au centre, seul juge de l’équilibre universel ! »

J’ai donc grandi dans le culte, et pour le culte de la déesse, et était vouée très top à devenir moi-même une prêtresse. J’y appris peut à peut les secrets des glyphes et de la magie, et ait très vite excellé dans la voie du Crystal, ainsi que dans celle de l’Azure.

Lorsque j’ai atteint l’âge de 10 ans, j’ai été présentée à mon père. Un homme jusque la absent de notre vie, car ses études sur la magie lui prenaient beaucoup de temps, et ne le permettaient pas de partager sa complexe vie avec simplicité de la notre. C’était un homme discret, au visage dur, au regard profond qui vous déshabillait en quelques clignements de paupière. Peu de mots sortaient de sa bouche, mais ils étaient souvent empreints de sagesse et de respect.

Il disparut quelque temps après, aussi discrètement que lorsqu’il était venu, sans laisser aucune trace de son passage, sinon dans le cœur meurtrit de mère, qu’il avait consolée pendant de longues nuits d’ébats vigoureux, et dont ne subsistent dans ma mémoire que les souvenirs de cris et de gémissements d’amour.

La Crise

... je ne saurais vous dire si tout avait été programmé, ni si tout avait été le fruit du hasard...

Les prémices de la crise qui ont précipité ma vie dans une chute vers le chaos me sont encore obscures. En tout cas, lorsque Nulagor a fermé sa taverne, repère des voleurs et des organisations secrètes de la ville, la suite des évènements était inévitable !

Ceci s’est passé quelques semaines après la venue de ce nouvel Otarch, Turovian Vikoror, un Lémur qui venait de la capitale, et semblait porter en lui autre chose que l’adoration pour Mère Laanx.

Sa première mesure avait été bénéfique pour nous tous ! Il avait ordonné à deux de ses Vigesimi, maitres forgerons, de refaire entièrement le réseau d’irrigations du centre ville, qui avouons-le tombait en décrépitude. Ceci avait été bien perçu par le peuple, qui a fini par l’accepter comme un des siens, sans se douter des vraies intentions de ce malicieux personnage !

Sa deuxième mesure, par contre, souleva le peuple, et provoqua des émeutes qui font partie maintenant de mon histoire et de celle de la ville. Il envoya ses troupes vider le temple de ses adorateurs, et ce fut un bain de sang ! Il fit mettre le feu au bâtiment pendant son exaction, ce qui eut pour conséquence la mort de plusieurs fidèles, soit par l’épée, soit par les flammes !

Mère se trouvait en plein office, et depuis, je n’ais plus de nouvelles de sa part. Aurait-elle périt dans l’incendie ? Aurait-elle réussi grâce à sa magie à sortir indemne du massacre ? Ces questions me torturent encore, et sont en partie à l’origine de mes angoisses nocturnes.

... j’ai réussi à m’enfuir par les égouts, et après plusieurs heures à croupir dans la boue, entre les rats et les déchets, je trouvais une sortie qui débouchait sur la forêt...

La Survie

...pendant plusieurs semaines, je me suis nourrie des quelques rampants qui passaient par là...

C’étaient des jours difficiles. Je n’étais qu’une enfant Lémur de 12 ans, qui avait échappé par miracle à ces atrocités. Mais déjà en moi naissait ce sentiment déchirant de la haine ! J’ai survécu comme j’ai pu, dans les bois pas très loin de la ville, sans avoir le courage de revenir sur mes pas.

J’avais mal, et mon angoisse était pour Mère, mais aussi pour tous mes frères et sœurs, ceux du culte mais aussi Lémuriens, qui ont péri par les ordres de l’infâme. Je me cachais des voyageurs, et évitait les grandes routes. Je ne me déplaçais que la nuit, a la recherche d’une cache pour me reposer pendant les jours d’été qui s’allongeaient.

Un soir, tandis que j’essayais de pêcher aux abords d’un lagon, je triturais dans ma tête encore jeune et fougueuse son nom ! Turovian ! Mon ennemi, celui qui avait détruit mon enfance !

Tellement éprise, et par la faim, et par la douleur, je ne l’ai pas vu arriver. Je frissonnais, de peur et de haine !

Lorsque j’ai compris que l’ombre massive qui se dessinait autour de moi ne m’était pas inconnue, je me retournais et sautais dans ses bras ! C’était Père, et il se tenait là, présent et puissant ! Il me parla de cette voix douce et sage, afin de me rassurer, et sut choisir les mots justes : « nous les vengerons ! »

...il m’emmena loin de la douleur, loin de là, au plus profond de la forêt. Je me blottissais contre lui, je retrouvais mon père, notre protecteur...

La Fuite

...quatre années, pendant lesquelles Père a levé une armée de résistants...

Quatre années pendant lesquelles j’ai été entrainée au combat, à l’art de la guerre et de la guérilla, au commandement et à la diplomatie. Père était maintenant plus présent que jamais, et voyait en moi le fils qu’il n’avait jamais pu avoir.

Plusieurs se sont joins à notre cause, et nos forces ne cessaient de grandir. Nous avons tous appris à être mobiles, discrets et sournois. Le campement se déplaçait à chaque nouveau cycle du Crystal Azur, afin d’éviter d’être repéré. Mère restait introuvable, et son deuil ne faisait qu’augmenter notre hargne.

Pendant ce temps, les nouvelles continuaient d’arriver : l’Infâme avait fait détruire la fontaine du village et y fit dresser une statue de Talad, sa chasse aux adorateurs de Laanx s’était un peu calmée, mais il continuait quand même d’envoyer des espions à notre recherche. Ces derniers, par pur force du hasard, ne revenaient jamais, mais quelquefois on retrouvait leur tête, rien que leur tête, plantée sur un pieu, devant les portes de la ville.

Nous frappions des coups précis, visant à l’affaiblir dans sa puissance. Nous attaquions régulièrement les Pteros qui apportaient des trias pour renflouer ses coffres. Ce qui eut pour conséquence un réel affaiblissement de ses troupes. Enfin, c’est ce que nous pensions…

...puis vint ce jour fatidique, le neuvième de Quintahl de la cinquième année après le massacre...

Nous venions de régler avec père quelques détails quand à l’approvisionnement des troupes basées à la rive Nord du lagon. Ils avaient grandement besoin de matières premières, afin de préparer le nécessaire pour la grande offensive. Cette unité était principalement composée de forgerons, qui étaient les responsables de la fabrication des armes pour les cellules de combat.

Lorsque nous étions sur le point de finir les pourparlers avec les commerçants qui étaient venus nous apporter leur soutien, un grand vacarme se fit entendre à l’extérieur de la tente !

Réagissant à une vitesse surprenante, Aleshia et Ilsien, les gardes du corps personnels de Père, bondirent armées jusqu’aux dents sur les premiers assaillants, qui commençaient déjà à venir de toutes parts. J’eus quelques secondes d’inattention, mais pris rapidement les mesures nécessaires afin de protéger nos collaborateurs, en les cachant sous des tapis qui trainaient par là. Sur le sol de l’entrée, gisaient déjà les cadavres éventrés de six piquiers de l’Empire !

Lorsque je tournais le dos à Père, les runes qui recouvraient son corps commençaient déjà à rayonner et les ténèbres à l’entourer. Je me sentais rassurée de savoir que ceux qui essaieraient de pénétrer dans la tente mourraient d’une mort extrêmement douloureuse! A l’aide de mes dagues, je fendais le tissu qui nous barrait le passage vers l’extérieur.

J’ai très vite eut une analyse tactique de la situation : nos assaillants étaient en surnombre, et très bien organisés. Nous venions à peine d’essuyer la première vague, et l’effet de surprise avait été dévastateur. Déjà plus du tiers de notre unité, la mieux armée et la plus préparée à faire face à ce genre d’attaque, se trouvait annihilée. Sur la colline, à proximité, les mages de combat invoquaient des sorts de paralysie et de silence. Leur but était clair : nous occire !

A mes cotés, mes hommes s’étaient regroupés. Sans avoir à nous parler, nous avions tous compris la situation. Il fallait à tout prix faire une percée, et ce en direction du sud. Quelques secondes on suffit pour que nous prenions la formation nécessaire à ce genre d’opération.

Avec un bruit sourd d’os qui se brise, la première colonne face à nous fut vaporisée. Je reconnaissais bien là la puissance de père, qui nous aidait à distance. Nous chargeâmes de plus belle, faisant plier la deuxième et la troisième colonne sous le poids des coups précis et meurtriers. Hélas pour nous, nos adversaires ont aussi compris notre stratégie, et tandis que nous la mettions à l’œuvre, on fait ce qu’il fallait pour la contrecarrer. Les mages de combat concentraient maintenant leur force de frappe sur nos flancs... peux d’entres nous ont survécu à leurs assauts.

...le combat ne dura pas, le son monotone d’un cor sonnait déjà la retraite...

Et ils disparurent comme ils étaient venus, laissant parmi les miens une blessure béante. Trois quarts de nos troupes avaient péri ou agonisaient encore. Leur but nous apparaissait maintenant clair. Ils voulaient frapper fort, et minimiser leurs pertes.

Ce qui fut confirmé dans l'heure suivante par l'arrivée de différents méssagers qui nous apportaient des nouvelles des autres cellules. Toutes avaient subit des attaques semblables, au mème instant. L'Infâme était donc extrèmement bien renseigné, et maintenant nous avions la certitude que ça venait de l'intérieur!

Nous contâmes nos morts, et priâmes pour leurs âmes. A l’aube naissante, père vint vers moi, le visage couvert de cicatrices:

- Il est temps de partir mon enfant. Ta formation parmi nous est terminée.
- Partir, mais partir où Père ? Je ne peux pas vous laisser maintenant, il faut absolument...

Il me coupa sèchement, en me regardant avec une tendresse qui lui était singulière, et me tendis un petit collier sertit de rubis :

- Fais ce que je te dis ! Tiens, va à Hydlaa, au temple de Laanx, et parle à Sharven Xant-Areth. C’est le grand prêtre. Il te présentera à des gens qui pourront nous aider à notre juste cause.
- Mais, et toi, tu sais qu'il y a un Traitre parmi nous! Et nos...
- Vas ! Ceci est un ordre soldat !

J’ai compris que la discussion se terminait là. Je me retournais vers les commerçants qui étaient venus faire affaire avec nous. Les pauvres tremblaient encore, certainement la vue du sang qui jonchait le sol. Nous partîmes sur le champ, sans prendre le temps de rassembler nos affaires personnelles.

...lorsque le trio eût rejoint la route vers Hydlaa, mon cœur s’est séré. Allais-je revoir mon père un jour ? Dans mes mains, je tenais le colier de rubis qui un jour avait appartenu à ma mère...

Rencontre avec frère Thormor

...je venais de passer plusieurs heures à étudier les mystères de la magie et des glyphes dans la grande bibliothèque du Royaume. Je cherchais encore et encore des réponses aux rêves qui avaient dernièrement agité mon sommeil, et rendu moites mes nuits...

Je décidais d'aller voir Levrus, afin de confirmer quelques découvertes récentes. Passant par la forêt, je m’attardais quelques heures sur quelques pauvres rogues, qui étaient hélas bien mal lotis, et ne portaient sur eux que du pain.

En arrivant sur la boutique de magie, j'ai reconnu, sur la petite plateforme à gauche, le grand et puissant Setill, qui conversait avec un individu. Ce dernier me tournait le dos, mais sa silhouette me semblait familière. Je m'approchais discrètement, en essayant de le discerner un peu mieux.

Au travers de la pale lumière qui filtrait au travers des feuillages, je vis un jeune Lémur, à peine plus vieux que moi. Ses traits étaient fins, il sentait bon, ses mains étaient gracieuses et nobles, il était le digne représentant mâle de l’œuvre de Laanx ! Ses yeux étaient clos, son visage était serein, j’ai vite compris qu’il était en profonde méditation... certainement en train d’assimiler de la puissance éthérée (de la Mana).

Mon Mentor vit que j’avais compris ce qui se passait, et nous décidions, en commun accord, de ne pas le déranger. Il me demanda de lui montrer ce que j’avais appris dernièrement. Nous nous sommes un peu éloignés, et sous ses ordres, m’essayait à mes nouveaux sorts sur sa noble personne. Après quelques minutes d’entrainement, je me suis sentie observée... Les yeux qui me regardaient étaient magnifiques, mais contenaient une noirceur d’âme semblable à la mienne. Ce regard m’a tellement déconcentrée, que le sort que je me préparais à lancer échoua lamentablement.

...Setill ne perdit pas de temps, et s’empressa de me le présenter : « Nurandia, Meet Magus Thormor »...

D’abord gênée, je me contentais de lui serrer la main, mais au plus profond de moi, j’étais vraiment contente de rencontrer, enfin, un semblable. Et en plus un Mage ! Un compagnon d’études peut-être ?

(16:36:18) Thormor says: It have been awhile since I met a Lemur of the other kind

(16:37:31) Nurandia says: at last one of my kind....

(16:37:59) Thormor says: Since when did you quit our villages?

(16:38:17) Nurandia says: a few months ago...

(16:38:47) Thormor says: did it change a lot since 5 years?
(16:38:53) Thormor says: I quit when I was young
(16:39:06) Thormor says: I have to go back there soon... but I don't want

Aujourd’hui encore je me demande ce qui m’as prit, de lui déballer comme ça la vérité, sans me soucier des éventuelles conséquences. Pour plus que le Culte m’ait accueillie en son sein, je ne perdais pas espoir dans la lute qui m’avait précipitée jusqu’à Hydlaa...

(16:39:30) Nurandia says: well... the Major of the city have ordered to change the statue over the big fountain
(16:39:48) Nurandia says: ... Nulagor have sold his tavern

(16:40:21) Thormor says: Oh

(16:40:22) Nurandia says: and Mother has disapeared...

(16:40:29) Thormor says: Mother?

(16:40:35) Nurandia says: my mother

(16:40:39) Thormor says: oh
(16:40:47) Thormor says: and what is the new statue now?

(16:41:16) Nurandia says: a Talad's statue....
(16:41:32) Thormor says: what!
(16:41:44) Thormor says: Us Lemur always been fidel to Laanx

(16:41:45) Nurandia says: yes... it does the same effect to me....

(16:41:47) Thormor says: How dare he!
(16:41:56) Thormor says: I'll kill that Mayor

(16:42:02) Nurandia says: when I think people voted on him....
(16:42:14) Thormor whispers to Setill 'I'm already taken'
(16:42:32) Thormor says: well I'll have no choice but too destroy him and make him pay
(16:42:42) Thormor says: Maybe I'll push him into the Black flame

(16:42:58) Nurandia says: that gonna be hard my friend....
(16:43:13) Nurandia says: he evicted all the Laanx Priests...
(16:43:24) Nurandia says: by the blood....

(16:43:33) Thormor looks down 'Mother!'

(16:43:52) Nurandia says: ... and nobody have done something...

(16:43:57) Thormor says: I will
(16:44:02) Thormor says: did he killed all the priest?

(16:44:25) Nurandia says: no... just make them go to the village on the forest

(16:44:34) Thormor says: huff!

(16:44:37) Nurandia says: I’ve heard that they are trying to come back
(16:44:54) Nurandia says: my Father are among them
(16:45:17) Nurandia says: and take me with him on the banish

(16:45:36) Thormor says: I will avenge all the Laanx priest
(16:45:49) Thormor says: Make our city back to trust Laanx before her madness reaches us
(16:45:58) Thormor begins to radiate a dark halo
(16:46:06) Thormor says: All who stands against me will die

(16:46:09) Nurandia says: he teaches me one or two tricks... and there i am... trying to find other Lemurians to engage a revolution against the mayor

(16:46:39) Thormor says: There is not much Lemurs around here
(16:46:51) Thormor says: you are the first Lemur girl I see since... long time!

(16:47:01) Nurandia says: "Laanx should prevail.. 'cause she takes the path to the Dark Crystal"

A cet instant, je décidais de jouer avec mes cartes « spéciales »... Il fallait absolument que j’arrive à convaincre ce puissant mage de joindre notre cause... et tous les moyens étaient les bons !

(16:47:09) Nurandia blushes
(16:47:21) Nurandia says: and... You like me?
(16:47:40) Nurandia make a turn on place while looking maliciously to Thormor

(16:47:53) Thormor smiles in corner
(16:48:11) Thormor says: Lemur girl are very good looking, but my eyes are on someone else
(16:48:15) Thormor says: On my fiancée

Venant de nulle part, certainement à ma rescousse, Narita apparut derrière moi.

(16:48:23) Nurandia bows and salute Narita

(16:48:31) Narita says: Hello everybody

(16:48:50) Setill smiles at Narita and kisses her cheek

(16:48:55) Thormor says: Hello Narita
(16:49:00) Thormor looks at Narita arm, seeing a Pan Flute

(16:49:04) Setill says: Hell my dear dark heart

(16:49:08) Nurandia says: ...aren’t they cute?

(16:49:11) Narita says: I'm training my flute
(16:49:28) Narita says: I play flute bashing monsters

(16:50:21) Nurandia sits on the floor and feel comfortable

(16:51:06) Thormor says: I have to go
(16:51:09) Thormor says: sorry

(16:51:14) Nurandia says: have a nice day brother

(16:51:16) Narita says: Farewell, Thormor

(16:51:21) Thormor says: need to train again and maybe slaughter a bit

(16:51:36) Setill says: See you Thormor

(16:51:43) Nurandia laught discretly

(16:51:51) Thormor bows to Setill and Narita

(16:51:57) Thormor says: Good day lovely couple

(16:52:02) Nurandia bows and salute Thormor

(16:52:09) Thormor says: Setill don’t procrastinate too much

(16:52:11) Narita says: You're kind, Thormor

(16:52:24) Thormor takes Nurandia hand and gives a light kiss on it

(16:52:29) Setill winks to Thormor

(16:52:35) Thormor says: I will avenge our village

(16:52:38) Nurandia blushes again...

(16:52:39) Narita bows at Thormor

(16:52:51) Nurandia says: come to see me when you'll go
(16:53:07) Nurandia says: i'll call Father Troops to fight with us

(16:53:21) Thormor says: Soon, I'll go as fast as I can
(16:53:25) Thormor says: I will come back
(16:53:32) Thormor says: have a good day all

(16:53:37) Nurandia says: bye

(16:53:44) Thormor disapears in darkness

...un nouvel espoir naissait en moi : j’avais enfin rencontré un frère de sang, et en plus il semblait enthousiaste pour se joindre à notre cause...

Étrange Rencontre

Le jeune mage méditait sur sa rencontre de la veille et la voix qu’il avait entendue. Celle de sa mère. Il n’avait pas eu de contact avec elle depuis des années et Hagarath lui avait fait entendre sa voix, elle lui disait de dormir et que demain matin tout irait mieux.

Le matin était arrivé, il était à côté de chez Levrus et méditait tranquillement, mais il sentit un regard étrange sur lui, une présence non menaçante, mais troublante. Il était habitué de ce faire déranger lors ces séances et il avait appris à rester concentré. Quelques minutes, ou dizaines de minutes plus tard il ouvrit les yeux et comprit ce qu’était cette présence : une Lemure.

Il la fixait du regard, l’analysant essayant de saisir une partie de sa personnalité pour pouvoir mieux dialoguer, manipuler ou tout simplement l’utilisé à son avantage. Cette jeune demoiselle devait être une séductrice hors pair. Elle était très belle, visage fin et doux, son souffle semblait doux comme une brise de printemps et sa voix calme la rendait encore plus magnifique. On disait que la race Lémurienne était très belle, cependant cette femme était encore plus belle que la moyenne et devait faire tomber beaucoup d’hommes à ses genoux.

Thormor ne serrait pas l’un deux, il était fidèle à son amour de sa vie, Gatuna Ariska. En regardant cette Lemure, il n’avait même pas eu d’idée à son propos et ses charmes avaient semblé vains sur lui, du moins pour l’instant.

Brisant le silence et son observation Setill fit les présentations et Nurandia et lui firent connaissance. Il décida de partir lorsqu’il vit que celle-ci tentait de ce jouer de lui et aux vues des murmures de Setill. Il ne faisait confiance à personne, sauf son amour, et ça se serrait toujours le cas, mais Nurandia sut lui faire revenir des souvenirs d’autrefois surtout sur sa mère qu’il n’avait pas vue depuis au moins 7 ans… Il disparut dans l’ombre comme il avait l’habitude de faire.

Ce soir-là, des cauchemars le hantèrent toute la nuit. Sa mère emprisonnée se faisait torturer par cet Octrach de Talad. Un vieux sentiment remontait en lui, son entraînement au combat pour défendre Laanx et ses prêtres, ses cours avec sa mère, ses nuits entières à l’entraîner comme un soldat d’élite.


-Thormor? Allez debout! Tu as assez dormi.
-humm?!? J’ai à peine dormi deux heures… et il fait encore nuit…
-Justement si tu veux être fort comme moi tu dois réussir à être en forme avec maximum deux heures… et deux heures c’est quand tu t’es battu durant toute une journée ce qui ne fut pas le cas.
Donc pour la séance d’aujourd’hui on a cours de défense, cours aux épées courtes, entraînement à la magie noire et ensuite combat avec des armures moyennes.
-Ça ne me tente pas, j’en ai rien à faire mam de cet entraînement, je suis déjà meilleure que tout le monde… tu n’arrêtes pas de me le dire

La mère de Thormor sembla se facher un instant
-Tu dois continuer à t’entraîner ! Aller debout maintenant.
-NON ! J’ai dit que je ne voulais pas.
Une lueur noire brilla dans les yeux de celle-ci et elle lança un projectile noir sur son fils qui sembla pris de douleur. Le visage du très jeune Lemur devint sombre et envoya une magie qui repoussa sa mère dans une grande violence.
-Bien bien !! Tu apprends vite, bon le déjeuner est prêt dans 2 petites minutes après on va continuer ce qu’on faisait hier.


En une nuit il se rappela tout cet entraînement qui finalement allait peut-être lui être utile… Plus il rencontrait Nurandia et discutait avec elle plus un sentiment étrange l’envahissait.

Il ne lui faisait pas entièrement confiance et avait préparé ses pions pour pouvoir la cerner si elle le trahissait ou tentait quelque chose contre lui ou Gatuna.
Depuis qu’il avait dit à son amour que Nurandia tentait de le séduire, il avait su qu’elle voulait la tuer. Elle ne lui avait pas dit, mais son petit sourire qui se dessinait sur les lèvres pour cacher sa colère et jalousie lorsqu’il lui dit montra qu’elle était prête à la massacrer s’il elle faisait un pas de trop.